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DÉCOUVREZ LES SECRETS D'UN PASTIS FAIT MAIN
Bien plus qu'un anisé, le Pastis Henri Bardouin est un pastis Grand Cru complexe et élégant. Son secret : le profond équilibre de plus de 65 plantes et épices cueillies, macérées, distillées, assemblées.
Le Pastis Henri Bardouin est un pastis fait main, où l'expérience et le savoir-faire interviennent à chaque étape.
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1- LA CUEILLETTE
Cueillir les ingrédients du Pastis Henri Bardouin, c'est d'abord accomplir un grand voyage : dans le sud de la Chine pour la badiane, en Turquie pour la réglisse, dans la région des Grands Lacs pour les graines de Paradis, en Guyane pour les fèves de Tonka ou encore dans les îles de l'Océan indien pour la cardamome...
Un grand voyage qui commence (et se termine !) sur le terroir sauvage de la Montagne de Lure (Alpes de Haute Provence). C'est là que sont récoltées à la main et selon des rituels bien précis - héritages d'un savoir-faire local qui remonte aux herboristes du Moyen-Age - de nombreuses plantes comme le thym, le romarin, la sauge ou l'armoise.
2 - lA Macération
Lorsque les plantes et les épices récoltées ont séché, il faut en extraire les vertus aromatiques en les laissant macérer dans de l'alcool. Pour chacune, la température, la quantité, la durée, le degré d'alcool vont être différents afin d'obtenir au terme de ce processus entièrement naturel une infusion qui possède en elle le goût et l'équilibre désirés.
3 - Assemblage
Une fois obtenus tous les "esprits parfumés", issus de la macération et de la distillation, il faut les "marier" ensemble, selon des quantités et un ordre bien précis qui n'appartiennent qu'au Pastis Henri Bardouin. Une étape décisive qui nécessite analyses rigoureuses et dégustations répétées.
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Récolte des plantes
Certaines plantes, comme le thym, le romarin, la sarriette ou la sauge sont récoltées dans le terroir même de Forcalquier. Le lieu comme la date exacte de la récolte varient chaque année. Certaines, toutefois, proviennent toujours du même endroit, comme la verveine citronnelle de Forcalquier.
D’autres, dont bien sûr les épices, proviennent de pays plus lointains, comme la Chine pour l’anis étoilé ou la Syrie pour la réglisse.
La macération
Des plantes récoltées et séchées, nous extrayons les principes aromatiques en les laissant macérer dans un mélange hydro alcoolique (eau + alcool). La température, le temps, le degré d'alcool et la quantité de plantes permettent d'obtenir le goût désiré. L'infusion terminée est soutirée. Dans notre pressoir, nous séparons la partie liquide (infusion) de la partie végétale.
La distillation
Après macération, les plantes contiennent encore de nombreux arômes et essences. C'est en les distillant dans notre ancien alambic que nous allons les extraire.
L’assemblage
C’est en mêlant infusions et distillats de plantes et d’épices que l’on obtient le Pastis Henri Bardouin.
Afin que les qualités du produit demeurent constantes, analyses et dégustations par des spécialistes sont donc indispensables, elles sont effectuées à tous les stades de la fabrication.
L'assemblage final doit être parfaitement exécuté et donne naissance à cette symphonie d'arômes et de parfums qui caractérise le « Grand Cru du Pastis ».
Contrôle final
Les derniers contrôles ont alors lieu : filtration finale pour rendre le produit brillant et stable (débarrassé de toutes particules), suivis de l’ultime dégustation. C’est le « maître liquoriste » qui dirige cette phase finale. La mise en bouteille peut maintenant intervenir.
Présentation
Le Pastis, Définition
Le pastis (de l'occitan provençal pastisson : pâté ou mélange) est le nom donné à des boissons alcoolisées parfumées à l'anis et à la réglisse. Pastis en occitan signifie aussi ennui, situation désagréable ou confuse : quel pastis !
L’anis
A la base du Pastis, une plante : l'anis. On estime que l'anis était déjà utilisé au moins 15 siècles avant notre ère. Cultivé sur les rives sud de la Méditerranée on pense que l'usage de l'anis était connu de la civilisation égyptienne pour ses capacités à soigner les gencives, les dents et les maladies cardiaques. L'utilisation de cette plante se répand à partir du XVème siècle avant J.C. en Grèce, puis à Rome pour ses propriétés apéritives et son pouvoir désaltérant. L’anis entre aussi dans la médecine traditionnelle chinoise dans le traitement des maladies des voies urinaires, pour améliorer la digestion et même pour arrêter le hoquet... En Inde, on prépare depuis des siècles un "esprit ardent", alcool anisé fabriqué à base de badiane. Celui-ci est sans doute l'ancêtre le plus direct de notre pastis. C'est avec les invasions Mauresques (vers l’an 730), et plus tard les croisades (entre 1095 et 1291), que l'anis pénètre en France par Marseille….
L’histoire du Pastis
Les boissons à base d‘anis étaient traditionnellement fabriquées dans les familles à partir des plantes disponibles dans l'environnement. Ces plantes étaient mises à macérer dans de l'alcool et on utilisait l’infusion obtenue pour parfumer l'eau et se désaltérer. Ces recettes, plus ou moins complexes et variées en fonction des familles, incorporaient toutes des plantes anisées (anis étoilé, anis vert, fenouil,...).
En 1915, l’absinthe est interdite en France. Pendant cinq ans, la prohibition touche non seulement l'absinthe, mais aussi tous les alcools similaires. En 1920, sous la pression des distillateurs, la loi autorise les apéritifs anisés à condition qu'ils ne contiennent pas d'absinthe, que leur couleur ne soit pas verte et que l'alcool ne dépasse pas 30°. En Provence, c'est le début d'une véritable frénésie du "petit jaune". Désaltérant et surtout économique (un volume de liqueur pour cinq volumes d'eau fraîche), il devient la vedette des comptoirs. Les marques se multiplient, qui gardent jalousement le secret sur le mélange et les proportions des ingrédients utilisés : anis vert, anis étoilé (badiane) ou fenouil, réglisse, extraits naturels de plantes et alcool macéré ou distillé. Consommé avec modération, le pastis devient alors synonyme de ciel azuréen, de bord de mer et de journées d'été ensoleillées. En 1932, le mot "Pastis" fait son apparition. Paul Ricard a alors élaboré une nouvelle recette à base d'anis vert, d'anis étoilé et de réglisse. La présence de réglisse dans une boisson alcoolisée anisée était une grande nouveauté. Le succès est fulgurant, le pastis se vend même dans la rue, à la criée par des anisetaires. D’autant qu’en 1936, avec l’arrivée des congés payés, le pastis prend une connotation de « boisson de vacances » et les ventes explosent littéralement.
Il faudra attendre 1938 pour que la loi autorise un dosage d'alcool de 45°, le degré idéal.
Pourtant, en 1940, une nouvelle interdiction frappe le pastis : accusé de ramollir les soldats face à l'ennemi on le rend responsable de la défaite française ! Un réseau de contrebande d'essences anisées s'installe. Les amateurs ne se laissent pas décourager, et fabriquent un pastis maison en diluant les essences dans l'alcool.
En 1951, les apéritifs anisés sont de nouveau autorisés, définitivement cette fois.
A la fin des années 80, apparaissent des pastis différents, plus complexes, mélanges aromatiques élaborés par macération. HENRI BARDOUIN en sera l’instigateur.
Le pastis nouveau est né.
Le pastis Henri Bardouin
Les premières mentions de pastis de la Distillerie de Lure ont été retrouvées sur une publicité parue en 1935 : le Paulanis, du nom du propriétaire de l’époque Paul Ferréoux.
Lorsqu’en 1946, Henri Bardouin entre à la distillerie, il change le nom du Paulanis pour le Diamant et le distribue dans les bars locaux.
Henri Bardouin, est le premier à avoir pensé à concocter un pastis plus complexe.
En 1986, la Distillerie de Haute Provence développe une nouvelle recette de pastis aux plantes appelé l’Occitanis.
Le pastis Diamant est conservé comme pastis standard. Il est destiné aux bars. L’Occitanis, lui, est dédié aux détaillants.
C’est en 1990, lorsque la société devient Distilleries et Domaines de Provence, que naît le Pastis Henri Bardouin : évolution du pastis Occitanis auquel sont ajoutées des épices plus exotiques qui contribueront à sa renommée.
Légalement, le pastis
La réglementation européenne exige certaines caractéristiques pour avoir la dénomination « Pastis » :
Une teneur en acide glycyrrhizique (apporté par l’infusion de réglisse) comprise entre 0.05 et 0.5 g/l. Dans le HB, la teneur en acide glycyrrhizique est d’environ 0.06g/l : Ce taux minimum en réglisse est un choix délibéré pour laisser s’exprimer les autres arômes.
Une teneur en sucre inférieure à 100 g/l. Dans le HB, la teneur en sucre est de 50 g/l.
Une teneur en anéthol (huile essentielle de badiane) comprise entre 1.5 et 2 g/l. Dans le HB, la teneur en anéthol est de 2 g/l.
Historique
Le Pastis Henri Bardouin se boit en apéritif, complété avec de l'eau. On ajoute généralement six volumes d'eau fraîche pour un volume de pastis. C’est un pastis de dégustation qui nécessite une dilution plus importante que les pastis industriels, afin d’en apprécier la finesse aromatique. Mais libre à chacun de le boire plus ou moins léger, selon ses goûts et la température extérieure.
Profil organoleptique
Sa robe :
La couleur du pastis Henri Bardouin est jaune brun, irisée de reflets verts dû à la seule présence des plantes et notamment l’armoise. Il n’y a aucun colorant. Le produit est limpide et brillant.
Son nez :
La première note anisée laisse ensuite place à des arômes de plantes puis d’épices plus exotiques, comme la cardamome, la maniguette, la fève de Tonka….
Sa bouche :
Une attaque franche de plantes puis une évolution plus structurée due à la présence de l’armoise (Artémisia vulgaris) et plus complexe due à la présence d’épices, pour finir par une bonne persistance aromatique.
Sa complexité et sa finesse font du pastis Henri Bardouin un véritable pastis de dégustation. L’équilibre entre les 65 plantes et épices qui le composent est parfait. Son intensité est puissante et son profil aromatique élégant. Le pastis Henri Bardouin laisse son dégustateur sur une finale aromatique complexe et épicée.
Conservation :
Il n’y a pas de date limite de consommation. Le pastis devient légèrement plus brun après ouverture, sans que cela n’altère ses caractéristiques aromatiques.
Eviter de le conserver à une température supérieure à 25°C et inférieure à 10°C (ne pas mettre au réfrigérateur), à cause du pailletage de l’anéthol.
La bouteille doit être stockée debout.
Dégustation
Eau, alcool, infusion & distillats de plantes et d'épices, sucre, infusion de REGLISSE, anéthol de badiane
Informations nutritionnelles pour 100 ml : Energie : 1138KJ / 274KCAL - Glucides = sucre