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GIN XII AUX 12 PLANTES ET ÉPICES
L’INTENSITÉ AROMATIQUE D’UNE BALADE EN PLEINE GARRIGUE !
Imaginez un gin pas comme les autres. Distillé en Provence, Dry Gin XII tire sa puissance d’une palette de parfums uniques composée de baies de genièvre sauvages et de 11 autres plantes et épices soigneusement sélectionnées. Un dry gin unique et frais pour tous les curieux qui veulent découvrir les saveurs de la Haute-Provence.
L’harmonie des arômes,
Un goût riche et authentique.
Gin XII est distillé artisanalement à partir de 12 plantes et épices dans un alambic à plateaux permettant d’obtenir de subtiles palettes aromatiques. Sa typicité naît de 5 distillats différents :
- 1 distillat de gin aux 8 plantes et épices (baies de genièvre, grains de coriandre, amande douce, thym, graines de maniguette, racines d’angélique, racines d’iris de Florence, graines de cardamome.
- 4 distillats de plantes uniques (basilic, romarin, eucalyptus, menthe).
ACHETER GIN XII
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Gin XII, aux 12 plantes et épices
70 cl - 42°
Gin XII est distillé artisanalement à partir de 12 plantes et épices dans un alambic à plateaux permettant d’obtenir de subtiles palettes aromatiques.
30.90 € TTC
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Gin XII Café
70 cl - 38°
Gin XII Café est un subtil mélange de plantes et d’épices distillées, d’une infusion et d’un distillat de grains de café torréfiés, d’une petite touche d’extrait de vanille, de cacao et de caramel pour adoucir le tout.
30.90 € TTC
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Au cœur du Gin est une petite baie d’un bleu violacé pruineux (couche céreuse légèrement poudreuse), le genièvre.
Gin XII est un dry Gin 100% distillé élaboré avec 5 distillats différents :
- 1 distillat de gin aux 8 plantes et épices (baies de genièvre, grains de coriandre, amande douce, thym, graines de maniguette, racines d’angélique, racines d’iris de Florence, graines de cardamome). Ces plantes et épices sont d’abord mises à macérer dans de l’alcool puis distillées toutes ensembles.
- 4 distillats de plantes uniques (basilic, romarin, eucalyptus, menthe) qui, après avoir macéré chacune dans de l’alcool sont distillées individuellement.
Toutes ces distillations sont effectuées dans un alambic à colonne à plateaux en cuivre qui permet de développer plus d’équilibre et de finesse dans les flaveurs et ainsi d’extraire les arômes qui forment la typicité du Gin XII.
Présentation
L’histoire du gin est une longue évolution qui se poursuit depuis plusieurs siècles et a connu une succession de réussites, d’échecs et de recommencements souvent forts étonnants !
Avant de plonger dans cette histoire fascinante, il est important de relever que le gin a toujours été lié inextricablement à la plante à l’origine de son nom, le genévrier. Depuis l’Antiquité, le genévrier est mentionné dans les préparations médicinales dans bons nombre de traités médicaux pour traiter certains maux comme la jaunisse, les maladies bronchiques, pulmonaires, etc.
Le gin trouve ses origines dans un traité de l’alchimiste musulman Jabir ibn Hayyan (Geber en latin) en Perse, à la fin du 8è siècle. Ce traité a permis d’expliquer en partie le fonctionnement de l’alambic tel qu’on le connait de nos jours. Ce traité a ouvert des possibilités illimitées aux chercheurs de l’époque en leur permettant de faire des distillations à des fins médicinales.
La première distillation d’un alcool à base de genièvre que l’on pourrait qualifier de « proto gin » aurait eu lieu à l’école de médecine de Salerne, fondée au 11e siècle.
L’ingrédient de base servant à la production d’alcool était probablement le raisin et l’on présume que le produit final avait à peu près le même arôme qu’une grappa aromatisée au genièvre.
Le début d’une épopée mondiale
En l’an 1000, le gin était un simple distillat à base de genièvre. C’est en atteignant le nord de l’Europe qu’il a commencé à acquérir ses particularités et à faire l’objet d’importantes améliorations. Parallèlement à cet essor s’est propagée la peste dans toute l’Europe. La peste noire de 1348 a décimée plus du tiers de la population européenne. Les alchimistes flamands connaissaient bien les vertus des baies de genièvre et le gin était utilisé comme simple médicament et comme désinfectant. C’est à ce moment-là que son profil aromatique va se modifier, ce n’était plus un simple médicament et sa popularité ne cessait de croître. Ce sont les Néerlandais qui ont eu l’idée d’ajouter des baies de genièvre à du vin de malt (moutwijn). En 1552, Philippus Hermanni écrit un manuel détaillé sur la distillation et à la même époque, une pénurie de vin amène à utiliser des céréales pour la production du gin. En 1579, la république néerlandaise des sept provinces unies des Pays-Bas est créée, ce qui conduit plusieurs citoyens néerlandais à se réfugier en Angleterre en emportant l’art de la distillation avec eux. Quelques années plus tard, les eaux de vie de la région flamande sont appelées Genever (nom qui aurait été attribué par le professeur Sylvius, de l’université de Leyde qui l’utilisait pour ses vertus diurétiques) cette boisson à base de gin devient vite très populaire grâce au dynamisme de la Compagnie britannique des Indes orientales qui fournit des épices et des herbes pour améliorer le profil organoleptique. C’est une étape fondamentale dans l’évolution du gin.
La fièvre britannique
La séparation entre l’usage strictement médical du gin et son utilisation comme boisson devient de plus en plus nette. L’histoire se mêlant à la légende, certains racontent que le gin servait à renforcer le courage des soldats de Guillaume II, Prince d’Orange, durant la guerre de trente ans.
Tirant profit de la guerre, le gin arrive dans les îles britanniques, d’abord à Londres, où il poursuit sa conquête avec plus ou moins de succès. Nous sommes au 17è siècle et le commerce intercontinental prend de l’essor. En 1689, Guillaume III devient roi d’Angleterre et libéralise la production des distillats. C’est alors que surgit une épidémie plus dévastatrice que la peste noire : l’alcoolisme. Le mal s’étend, le gin renferme de l’essence de térébenthine obtenue par distillation de résine de pin, des centaines de distilleries en font usage. On sert du gin dans plus de 7000 endroits à Londres. Considérée comme la boisson du pauvre, le gin sert parfois à payer les salaires. Les autorités tentent d’enrayer cette épidémie avec la promulgation du Gin Act de 1751 (loi pour réduire la consommation de spiritueux).
En 1757, la première folie du gin avait vécu et la production devint moins intéressante financièrement. Son commerce déclina jusqu’aux années 1820, à l’époque victorienne où se produisit un nouveau boom avec l’arrivée des bars à gin, le « gin palaces ». En 1825, le gouvernement réduit les taxes sur le gin. Son prix étant désormais moins élevé, il y a à nouveau sur consommation, mais sa qualité demeure très mauvaise. Dikens décrit que la consommation de gin était devenue un vice eu égard aux mauvaises conditions sociales de l’époque. Les distilleries sont florissantes et le gin ressemble de plus en plus à la boisson que l’on connait aujourd’hui puisqu’on l’élabore avec des ingrédients végétaux comme la coriandre et la cardamome.
La création du gin tonic
Pendant ce temps, un évènement capital se produit dans une autre partie du monde : la rencontre du gin avec la quinine. La malaria qui sévit le long des routes commerciales fait plusieurs victimes. On découvre les vertus curatives d’un arbre d’Amérique du sud, le quinquina. La quinine extraite de cet arbre, qui, mélangé au gin, donne une « eau tonique » fait vite des adeptes : le gin tonic est né ! Cet évènement est un jalon décisif dans l’histoire du gin. Entre 1842 et 1847, environ 700 tonnes de petites baies de quinquina sont importées de l’Inde annuellement. La quinine est très prisée dans les cercles des officiers de l’Empire britannique qui la font connaître dans le monde entier. En 1858, le premier tonique de fabrication industrielle, une boisson pétillante à base de quinine est brevetée par Erasmus Bond. Le gin est distillé avec des épices et des arômes du monde entier et devient le symbole de l’esprit colonial cosmopolite. C’est une nouvelle heure de gloire pour le gin, il est devenu « so fashionable ». Puis, il traverse l’Atlantique pour conquérir l’Amérique. La folie du gin anglais fait écho à la prohibition avec l’attrait des « speakeasy ».
Alambic à colonne, industrialisation
Entre le 19è siècle et le début du 20è siècle, le gin commence à ressembler davantage au gin qui nous est familier aujourd’hui. L’invention de l’alambic à colonne améliore le mode de production. Son principe était déjà connu mais ce n’est qu’au 19è siècle que ce type d’appareil a été industrialisé, d’abord par Robert Stein en 1827, puis perfectionné par Aeneas Coffey, inspecteur des douanes irlandais qui, en 1832 a breveté l’alambic qui porte son nom.
Grâce aux nouvelles techniques de distillation, les « dynasties du gin » et les grandes marques telles que Booth’s, Gordon’s, Plymouth, Beefeater et Tanqueray s’enracinent.
En 1930, avec l’apparition des cocktails (en 1806 c’était un mélange de distillats, d’eau et d’amers), le gin continua à prospérer avec son image clandestine de fruit défendu au pouvoir de fascination. Dans les années 50, le gin canaille devint respectable, on commença à le servir dans les bars des golfs aux bourgeois. Le gin devint une valeur sûre obéissant à des règles les plus strictes. Le gin met en valeur les notes aromatiques des autres ingrédients qui entrent dans sa fabrication : le genièvre inspire la créativité des barmen grâce à ses caractéristiques uniques et à son long parcours à travers les siècles. La fabrication du gin est devenue une véritable industrie et les distilleries les plus réputées ont permis de faire du gin un produit commercial. Depuis 1990, de petits producteurs innovateurs commencent peu à peu à faire leur marque de gin et des recettes traditionnelles sont remises au goût du jour. Le gin, qui fût un temps rattrapé par le rhum et la vodka a encore une fois brillamment réussi son entrée dans le nouveau millénaire. Le gin est apprécié dans le monde entier, et les amateurs s’intéressent davantage à la provenance des produits et leur lieu d’origine et certaines distilleries misent sur le respect des méthodes de production traditionnelles tout en innovant. La courte liste des ingrédients de départ s’allonge sans cesse en misant sur des apports toujours de plus en plus étonnants. Les choses ont énormément changé au cours des dernières années et l’union européenne a réglementé la production : les « dynasties du gin » ont perdu leur bataille, elles qui tenaient à ce que le London Dry soit fabriqué exclusivement sur le sol britannique, ce qui a entraîné une libéralisation des modes de production. Le gin reste fidèle à sa vocation en se targuant plus que jamais d’être le fruit d’un travail de précision raffiné, et cette science exige une grande rigueur. Les exigences des barmen et l’abondance de producteurs forcent les artisans à se spécialiser, à innover avec des particularités aromatiques. En dépit des hauts et des bas accompagnants son évolution, aujourd’hui c’est la vague des gins artisanaux qui apparait sur le marché. Le gin revient toujours en force, transformé et fier de ses racines solides qui l’ont ancré dans l’histoire tout au long de son évolution.
Sources : L'esprit du gin, histoires, anecdotes, tendances et cocktails - Davide Terziotti et Vittorio d'Alberto - Modus Vivendi.
Historique
Profil organoleptique :
La robe : incolore
Le bouquet : genièvre avec des notes fraîches, mentholées et fleuries.
Le palais : attaque franche et vive de genièvre, évolution très aromatique, pour finir sur une persistance aromatique intense. Gin XII est puissant, typé garrigue et terroir par ses notes fraîches, poivrées, camphrées, mentholées, fines et fleuries.
Dégustation
Eau, alcool, distillat de baies de genévrier et autres plantes, distillats de basilic, de romarin, d'eucalyptus et de menthe
Information nutritionnelles pour 100 ml : Energie : 938KJ / 237KCAL